01 avril 2014

Femme Chin de Birmanie

Au hasard de mes errances sur le net, je suis tombée sur cet article, sur le site Kombini :

Depuis sa création en 2006, le musée du Quai Branly s’est attaché à mettre en valeur les arts des civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques. Il s’apprête aujourd’hui à faire valoir un nouvel art primitif originaire de ces sociétés : le tatouage.
Du 6 mai prochain au 18 octobre 2015, le musée accueillera “Tatoueurs, Tatoués“. Une exposition supervisée par Anne et Julien, fondateurs de la revue culturelle HEY!, et pour laquelle le tatoueur français Tin-tin endosse le costume de consultant artistique. Et avec près de 300 œuvres historiques et contemporaines (dont certaines spécialement conçues pour l’événement), il s’agit à ce jour de la plus grande rétrospective jamais consacrée au tatouage en France.
À gauche, une femme berbère photographiée par Marc Garanger pendant à guerre d'Algérie. À droite, Apo Whang Od, dernière femme à tatouer selon la tradition Kalinga aux Philippines.
À gauche, une femme berbère photographiée par Marc Garanger pendant à guerre d’Algérie. À droite, Apo Whang Od, dernière femme à tatouer selon la tradition Kalinga aux Philippines.
Avec “Tatoueurs, Tatoués”, le musée revient sur l’évolution du tatouage, depuis sa naissance il y a des siècles dans les sociétés dites “primitives” – où il tient alors un rôle social, religieux et mystique – jusqu’à son arrivée dans nos sociétés occidentales où, après avoir longtemps été synonyme de marginalité, il finit par devenir un acte presque banal.
L’exposition met l’accent sur cette époque charnière dans laquelle le tatouage est aujourd’hui plongé : tandis qu’il perd de son exclusivité rituelle dans les sociétés traditionnelles, son caractère marginal s’efface dans les sociétés occidentales. Le tatouage devient ainsi un ornement corporel assez largement partagé. Et même un art à part entière.
C’est spécifiquement sur ce champ artistique que l’exposition souhaite insister. Car, si de nombreux universitaires se sont déjà souvent penchés sur les valeurs ethnologique, sociologique et psychologique qui émanent de la pratique tatouage, peu ont jusqu’ici mis en exergue le caractère artistique de cette pratique. Une fois de plus, le musée du Quai Branly innove. Vivement.
Exposition “Tatoueurs, Tatoués”
Du 6 mai 2014 au 18 octobre 2015
Musée du Quai Branly : 37 Quai Branly, 75007 Paris

Ca m'a inspirée une toile de femme birmane de l'ethnie Chin, immortalisée par l'objectif de Pierre B.




"Femme Chin de Birmanie"
80x120 cm


"Femme Chin de Birmanie" - Détail

8 commentaires:

  1. ^quelle splendeur


    je suis bouche bée impossible de donner plus de qualificatifs là maintenant

    bravo déjà

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  2. et merci pour les "coulisses" belle photo aussi

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  3. Superbe toile, les couleurs sont magnifiques.
    Tout de même je me demande si aujourd'hui, d'une certaine manière il n'y a pas en plus du côté artistique, un côté spirituel dans le tatouage occidental : marquer son corps à vie n'est pas anodin. N'y a-t-il pas une recherche d'identité, ou bien un affirmation de celle-ci ? Ou encore la recherche d'appartenance à un groupe ? J'imagine que ça dépende de chacun bien sûr...

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  4. Et bien c'était une bonne idée ! Sympa d'avoir des photos de ton atelier, ça donne une meilleure idée de la taille de tes œuvres !

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  5. Magnifiques !
    Et une belle exposition à voir... Reste à aller à Paris...
    Votre portrait est très très beau comme tout ce que vous créez !
    Merci

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  6. J’ai un tirage de ce portait depuis plusieurs années et je ne m’en lasse pas!

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