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06 août 2020

Une nouvelle lubie et deux expos estivales

Avant tout, un petit retour en arrière...

Il y a pile 10 ans, j’abandonnais mon boulot salarié d’ingénieur agronome, pour vivre la vie que j’ai aujourd’hui : voyager, et partager en dessin la beauté du monde, que ce soit celle des cultures humaines, et celle de la nature.

Cette décision a été à l’époque très difficile à prendre, et à faire accepter à mon entourage (6 ans d’études scientifiques pour finalement me lancer sans aucun diplôme dans une activité dite « précaire »).

Pourtant c’est la meilleure décision que j’ai prise de ma vie ! Et pas une seule fois je ne l’ai regrettée.

Se lever le matin pour faire ce que l’on aime ;
Choisir soi-même la direction que l’on veut donner à son travail ;
Se laisser porter et émerveiller par les voyages où le temps acquiert une toute autre densité ;
Réaliser des rêves que l’on croyait hors de portée ;
Reconnecter avec la nature et avec soi-même ;
Avoir l’opportunité de rencontrer d’autres artistes aussi passionnés que soi, qui deviennent des amis ;
Evoluer au fil de ces rencontres artistiques ;
Pouvoir à tout moment se réinventer, et donner du sens à ce que l’on fait...

Je me sens aujourd’hui alignée et chanceuse de pouvoir avoir cette vie là.

Mon « déclencheur » a été l’invitation providentielle de Sadek Alsaar à venir faire un voyage artistique au Yemen, en compagnie d’autres artistes. Tellement de belles choses ont découlé de ce voyage inoubliable !
Je ne le remercierai jamais assez.

Aux personnes qui s’étiolent dans leur travail et rêvent à une reconversion : osez ! Testez, rien n’est irréversible, et les conditionnements que vous déferez en chemin vous ouvriront un océan de possibilités insoupçonnées.



Mais revenons-en au présent ! Cet été, deux expositions sont maintenues malgré la situation sanitaire.

  • Jusqu'au 31 août, tous les jours de 13h à 18h, j'expose avec mon amie @nabarus.artwork et les sculptures de Rico dans la Galerie des Remparts à Carla-Bayle, dans l'Ariège.


Carla-Bayle est un joli village d'artistes à 1h de Toulouse où vous pourrez découvrir une multitude de galeries et d'ateliers !

  • Si vos vacances d’été vous mènent dans le Lot, allez voir mon exposition à Cajarc à la Galerie l’Art en pente douce, en compagnie des céramiques rakus voyageurs d’Annick Gapin-Cammarata, des peintures de Nicolas Benedetti et Marie Bazin, et des sculptures lumineuses de Moesebelle...
    L'exposition est visible du mardi au dimanche, de 15h à 19h, jusqu’au 13 septembre.

L'affiche a été composée il y a quelques temps et n'est pas vraiment représentative de l’exposition, puisque la collection de toiles retenues au moment de l’accrochage illustre finalement le thème du... tatouage !

C'est déjà du passé, mais j'ai omis lors de mon dernier post de présenter une parution sur mon travail dans le National Geographic Traveler hors série de Mai-juin-juillet 2020, sur la thématique « Tour du monde ». 8 pages de portraits issus de mon dernier livre « Trait pour Trait », un passionnant article sur l’histoire de la cartographie mondiale, et des mini portraits de pionnières et de pionniers...


Enfin, l'été 2020 marque le point de départ d'une nouvelle collection artistique ! Après des immersions en Amazonie par procuration deux années consécutives dans l'atelier d'@Etienne Druon...

Aquarelle réalisée d’après une photo de Philippe Fuzeau dans le magnifique livre «L’art de la plume en Amazonie ».

Mon inspiration estivale est cette fois... botanique ! 🌵Inspirée de plusieurs voyages tropicaux dans les serres du Muséum de Toulouse et de visites de jardins botaniques bretons, dont celui de Roscoff...


Aquarelles de cactus et succulentes...


...dessins à haut risque au milieu des plantes carnivores...

...ou jeux de recherches de couleurs hors de ma palette habituelle pour ces Aeonium.


Bref, c'est un été placé sous le signe du végétal qui se profile, et peut-être bien que cette collection ne s'arrêtera pas à la rentrée de septembre !

Je termine avec un petit clin d’œil à un nouveau point de vente de mes produits du côté du Pays basque, la boutique @lesexplorateursmodernes, 14 rue du Pilori à Bayonne. Jessica a créé une boutique à la démarche éthique et écoresponsable, mettant en avant des créateurs Made in France. Vous y trouverez notamment les derniers modèles de tirages sur papier produits au début de l'été... Pour découvrir mes autres points de vente, c'est par ici !


Très bel été à tout le monde et à bientôt !

09 septembre 2017

Hoahere

J'ai laissé une toile à Moorea, chez mon amie Fanny que j'étais allée voir en Polynésie.

Elle s'appelle Hoahere, et je laisse Fanny vous raconter son histoire !




Au départ, il y avait une carte marine de l'archipel de la société...


Et puis, sous les doigts doués de Stéphanie, un regard est apparu, puis un visage...

 Puis... - je suis allée bosser- ... et à mon retour, l'aquarelle était de sortie et avait donné couleur à plein de fleurs, et de fougères!!! 


Hoahere a trouvé sa place dans ma maison, et je ne me lasse pas de croiser son regard.



Un immense Maururu ma Steph, t'es trop forte !!!




16 mars 2016

La vendeuse de poissons et piments

Je vous avais parlé de mes petits poissons séchés ramenés du lac Inlé ?

Voilà où ils ont trouvé place...
Dans cette boîte à trésors où je rends hommage au sourire radieux de cette vendeuse du marché de Moe Bye.

Ingrédients :
- Piments séchés
- Véritables poissons séchés du Lac Inlé (non odorants - ou très peu !)
- Papier de culte chinois
- Paire de baguettes en bois
- Cuiller doseuse en bois de citronnier




05 mars 2016

Makotu au marché de Kentung

Toujours un froid de canard à Kengtung, et une pluie qui nous empêche d'aller trekker à la découverte des villages alentours.

Alors on s'abrite comme on peut au marché, qui nous occupe pendant des heures.

On y fait la connaissance de Makotu (ça se prononce "Matchotou"), qui fait griller des petites saucisses sur un brasero pour tenter de se réchauffer.


Photo : Marina Perillat

Rencontre en VO non sous-titrée : on n'a pas de guide et elle ne comprend pas notre baragouinage en birman ! (on est dans l'état Shan donc les gens parlent Shan)


03 mars 2016

De retour de Birmanie

Bonjour à tous !

Désolée pour le silence prolongé sur ce blog... Ca fait 10 jours que je suis rentrée d'un éblouissant voyage en Birmanie... et que je n'ai le temps de rien !

Dans le sac à dos, au retour :
- 3 tomes (oui oui) de carnet de voyage
- 2000 et quelques photos
- quelques vidéos qui montrent les échanges avec les modèles
- des souvenirs de beaux moments en pagaille
- et des belles choses ramenées du pays, pour agrémenter de futures boîtes à trésors : vannerie, clochettes de temples, feuilles d'or, pigments, broderies Akha, cauris...

Et j'ai une addiction qui devient inquiétante aux pompons, et bonnets d'enfants à pompons. J'en ai trouvé en pagaille ! Je ferai peut-être un article là-dessus.

Ceux qui me suivent sur Facebook ont pu voir des choses en temps réel.
Pour les autres, je vais tenter de rattraper le retard, et de rédiger des articles "par rencontre".

Commençons donc par la rencontre avec "ma Pomponnette", surnommée comme ça tout simplement parce que je n'ai pas écrit son nom sur le moment... et que les prénoms à sonorités birmanes, ça s'oublie vite... shame on me.

Le contexte : Au début du voyage à Kengtung, nous subissons une énorme vague de froid inhabituelle dans cette région. Tout le monde a sorti son plus beau bonnet, et les bonnets du coin valent le détour...



Il y aura évidemment une toile de cette adorable bouille... Quand j'aurai repris les pinceaux... Mais je ne sais pas par où commencer !

Pour ne pas vous laisser sur votre faim, voici le lien de l'album Facebook de mes photos de Birmanie (il est public)

08 février 2016

La pêche du jour

Un des dessins de mon été dernier en Indonésie...

Sur le marché nocturne de Labuan Bajo (île de Florès - Indonésie), ils sont alignés, ultra fais...

Ils sont si beaux sur leur étal, rivalisant de motifs pointillistes et de couleurs brillantes... Mais impossible d'en manger un, quand on a passé ses journées à les admirer en plonger.

06 février 2016

Semnopithèques

Souvenir d'une balade dans le Parc National de Gunung Leuser à Sumatra.

On y rencontre des semnopithèques de Thomas, curieux de nos activités, mais avec en même temps un air détaché... chez les singes, le regard direct est souvent un signe d'agression, alors il est souvent difficile de croiser leurs regards.







18 décembre 2015

Riung

L'été dernier, je visitais l'île de Flores, en Indonésie.

Au cours de la route transflorésienne, je visitais le village de bord de mer de Riung. On y fait étape pour la fameuse excursion aux 17 îles : Un pêcheur du village nous emmène sur des îles aux dégradés du turquoises surnaturels. Quelques snorkellings et un pique-nique de poissons grillés plus tard, on finit par l'île aux chauves-souris, qui abrite des milliers de roussettes, et puis on est de retour dans le village de Riung.

Il reste juste ce qu'il faut de lumière pour dessiner la bouille de Katrina, petite fille sur un des étals du marché.




J'ai laissé le dessin à la maman visiblement ravie, mais de retour à l'atelier, j'en ai fait cette aquarelle  :



12 octobre 2015

Calaos

Planche naturaliste réalisée au retour de mon voyage à Sulawesi... les gigantesques calaos à cimier, une espèce endémique, rencontrés dans le parc national de Lore Lindu.



23 septembre 2015

Sur les murs de chez moi, il y a...

Ce portrait de Saalah Hussein, fier homme Yéménite, encadré dans une porte en bois chinée dans les souks de la vieille ville de Sana'a.



Pensée pour lui, et pour tous les Yéménites rencontrés au cours de ce voyage, et dont je ne sais pas ce qu'ils sont devenus sous les bombardements saoudiens...

La seule personne de Sana'a dont j'aie des nouvelles, a dû fuir avec sa famille à Addis Abeba, laissant toutes ses affaires dernière elle...

18 août 2015

La vendeuse de lait de chamelle

Medina Amere vit dans une minuscule hutte ronde tressée, dans le désert du Danakil, en pays Afar.



Sa beauté nous a fait piler lorsqu'on l'a aperçue vendre ses petites bouteilles de lait de chamelle sur le bord de la route.

Les photos sont d'Eric Lafforgue

Elle a d'abord été surprise que nous ne nous arrêtions pas pour le lait, et par la proposition que je lui faisais de la dessiner. Il a fallu demander l'autorisation à son mari. Les femmes ne décident pour ainsi dire rien par elles-mêmes dans cette contrée.

"Medina Amere devant sa case ronde en plein désert Afar" - 20x20 cm

Pendant ce temps, Yohanes s'est endormi dans la seule ombre qu'il a pu trouver : celle de la voiture !

16 août 2015

Il y a pile 1 an...



... je faisais un trek dans le parc Gunung Leuser, à Sumatra, en Indonésie, à la recherche de nos cousins des forêts, les orang-outans.
Saviez-vous qu'en langue indonésienne, "orang-utan" signifie homme de la jungle ?

Ca n'a pas empêché l'homme de causer un tort immense à ce cousin très proche, ce cousin rouquin qui partage 96,5% de gènes avec nous.

Autrefois présents dans toute l'Asie du Sud-Est, il ne resterait que 7000 orangs-outans dans le monde, seulement sur les îles de Sumatra et de Borneo.
Mais ils pourraient disparaître dans un futur proche, car les populations continuent à décliner. En cause ?
- La monoculture du palmier à huile
- Le commerce du bois tropical
- Le braconnage. Les bébés orang-outans font l'objet d'un trafic international soutenu...

Quelle tristesse de voir ces derniers singes araignées évoluer de branche en branche avec leurs 4 bras, et de se dire que d'ici une ou 2 générations, ils auront probablement disparu.





On parle beaucoup de l'huile de palme, cette huile utilisée dans les pâtisseries industrielles, dans le Nutella, le pain de mie, etc... Elle donne du moelleux aux aliments.

C'est peut-être une goutte d'eau dans l'océan, mais éviter les produits en contenant, et sensibiliser à cette cause autour de soi, c'est ne pas faire partie de cette humanité qui dévore les forêts tropicales d'Indonésie et de Malaisie en y installant des monocultures de palmiers à huile à perte de vue.

On en entend beaucoup parler dans les médias, mais je vous assure que ça fait un tout autre effet quand on les traverse en bus pendant des heures, ces plantations, installées en lieu et place de l'ancienne forêt tropicale humide...
... pour aller à la rencontre de ces cousins qui vous regardent d'un oeil interrogateur.